J'ai utilisé le patron pochette Simplicity 7178. Première fois que j'utilise cette marque de patron et je suis ravie, les explications étaient limpides et le résultat est largement à la hauteur de mes attentes ! En plus, le patron était déjà coupé (merci Babou !) et les marges de coutures sont incluses... ce qui m'a permis de le finir dans les temps

C'est un patron modulable : j'ai pu choisir la longueur (veste ou boléro), la longueur et la forme des manches, l'encolure (haute ou basse), les fronces sur le devant ou pas, l'ajout de galons ou passepoils et le boutonnage.

J'ai ajouté un genre de passepoil... je ne sais pas si c'en est vraiment : c'est un cordon assemblé à un ruban trouvé à la mercerie Au Liseron (à Lyon). Les boutons sont des pressions kam recouvertes avec le tissu du boléro (c'est d'ailleurs un peu limite avec le nombre d'épaisseurs...)

Il y a du passepoil sur le devant, sur le dos et à l'extrémité des manches.

La veste est entièrement doublée de coton blanc. Je crois que c'est la première fois que je fais un travail aussi propre : elle est aussi belle à l'intérieur qu'à l'extérieur.

On voit le boléro porté avec la robe dans mon précédent article.
On le voit mieux ci-dessous (le Sorbetto a été adopté :))

Pour compléter la tenue, j'ai réalisé un sac assorti avec les chutes de lin. J'ai suivi le tuto de From an Igloo que j'ai agrandi. Je n'avais plus de passepoil, mais un cordon similaire donc j'ai improvisé pour faire illusion !

Le sac est doublé avec un tissu assorti pioché dans mes chutes.

La dernière fois, j'avais parlé d'un bonus... est-ce que le titre de cet article vous a mis sur la voie ?

A chaque fois que je couds du lin (ce qui n'arrive pas si souvent que ça finalement...), j'ai une petite étincelle d'excitation supplémentaire : le lin évoque beaucoup de souvenirs pour moi puisque mes parents le cultivent ! Cette année, avec les enfants, nous avons suivi la récolte pendant notre dernière semaine de vacances. Je partage donc quelques souvenirs pour ceux qui seraient intéressés

Ici, on voit (pas très bien, désolée) la dernière étape de la récolte : le lin roui (= à point) est pressé en ballots.

Sur la photo suivante, on voit bien les capsules de graines qui peuvent être transformées en huile. Chez mes parents, le lin est cultivé pour la filasse qui servira à faire fils et tissus.

Le stockage :

Le lin est teillé en France : on enlève le centre de la tige pour ne garder que la filasse (l'extérieur des tiges). La filasse sera ensuite transformée dans les filatures (principalement en Chine). En attendant, on peut s'amuser un peu avec

Voilà, vous en savez un peu plus sur le lin ! L'année prochaine, j'essayerai de vous montrer un champ de lin fleuri, c'est très beau !